Il est utile de revenir sur l'expression "Systèmes de transport intelligents (STI)" utilisée dans ce rapport. Selon le Manuel STI de l'AIPCR, STI est un terme générique englobant les communications intégrées, les technologies de contrôle et les systèmes de traitement de l'information pour des applications dans le domaine des transports.

Néanmoins, dans ce rapport, nous considérons qu'il est nécessaire de définir les STI comme des systèmes intelligents améliorant la mobilité, s'appuyant sur la communication intégrée, les technologies de contrôle et de traitement de l'information afin de répondre à des objectifs dits « SMART » (spécifiques, mesurables, ambitieux mais réalisables et dans des délais prédéfinis), grâce à des indicateurs de performance clés (KPI) qui s'articulent dans des politiques publiques.

Il faut s'intéresser au "Quoi ?", "Comment ?", "Pourquoi?" des projets STI, mais aussi à la mesure de l'efficacité et au degré de réussite de ces projets.

Dans ce rapport, une série d'études de cas intéressants ont été analysés et comparés. Chacune présente une approche réussie, dans un contexte et des conditions spécifiques.

L'élément clé est l'établissement d'une feuille de route, apportant des recommandations pour l'amélioration de la mobilité des personnes et des biens. Le point de départ est l'adoption d'une approche globale de l'exploitation des réseaux routiers, qui doit impliquer les parties prenantes, car lorsqu'on observe un manque d'engagement de leur part, cela entraîne des incertitudes pour le champ du projet et des difficultés de stratégie globale. La normalisation des méthodes d'exploitation présente l'avantage de créer une base commune pour la prise de décision affectant la mobilité des voyageurs. Il est également indispensable de disposer d'informations fiables afin d'améliorer les services sur le plan de la mobilité, du service au client et du niveau de performance. L'efficience et l'efficacité des systèmes mis en œuvre doivent être mesurés et évalués par des KPI.